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crazy lil girl

6 janvier 2007

Malgré l'Hiver

C’était une belle journée d’été. Le temps était comme suspendu. La lumière, douce, enveloppait le monde d’or. L’après midi laissait lentement place au chaudes soirées du mois d’Août. Et elle marchait, une robe blanche dans la lumière dorée. Une forme dansante au milieu de la route. Un chemin paisible bordé d’arbres verts. Le bitume sous les pieds nus des enfants. L’horizon l’avait emmené dans son monde, mais je la garderai au fond de mon cœur pour longtemps encore. 

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27 juillet 2006

Radio

Je passe la nuit à lire des poèmes choisis par le Hasard.
J'écoute ta musique, pour une fois.
Je chante The Very Thought Of You de Nat King Cole.
Au loin, résonne le chant d'une basse.
Malgré la chaleur de l'été, j'ai froid.
"Un coeur qu'un poids sublime oppressé", celui de la Douleur, qui m'est offerte par Toi.
Je chéris chacun des tes gestes, même ceux qui me blessent.
Si tu me le demandais, je passerai la nuit à éponger ton front, à écouter tes craintes, et je me tairais.
Je me noierai dans ce silence que j'aime tant, je l'aimerai encore plus si tu me l'imposais.
Celle dont tu as voulu et qui t'as captivé, j'ai cessé de l'être au moment ou tes lèvres ont capturé les miennes.
Je ne veux pas te perdre parce que j'ai disparu, je ne veux pas que tu me laisses pour me retrouver.
Je hais les instants où les questions t'assaillent. Si je pouvais, je les tuerai de mes mains.

Mais, pourquoi, mais en fait tes tourmentes rejoignent les miennes.

27 juillet 2006

Soupire

Violence. Il a coupé mon souffle, en un geste.

La seconde suivante était l'éternité. Immergée dans une dimension à faible pesanteur. Une partie de moi s'est noyée. Apercevoir le monde, au ralentit. Et la vague passe.
L'air chasse l'eau de la stupeur de mes poumons.
Le bruit d'un être tétanisé par la peur.
Tout peu basculer en une seconde.
Je respire à nouveau, avec difficulté.

Mais cet air m'étouffe et m'emprisonne.

L'eau veut s'enfuir par mes yeux, mais je ne veux pas lui offrir cette joie.
Qu'elle s'évapore, l'onde perfide.

24 juillet 2006

Ironie du Sort

Ironie du sort, j'ai mis le mouton dans une boîte. Celui qu'il m'a offert. Juste après qu'il m'ai fait pleuré.
Il va suffoquer...

24 juillet 2006

Oh non...!

Oh non...

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23 juillet 2006

In a restless wold like this is...

Je sens peu à peu la paix s'étouffer sous la violence de l'orage qui crie dans mon monde.
Les beaux jours laissent place au chagrin et aux larmes silencieuses.
Le bonheur n'est jamais que de courte durée. Pourquoi se torturer l'esprit de la sorte?
L'insouciance est plus qu'un joli mot; c'est une qualité que j'aimerai posséder.
Si seulement l'être humain pouvait cesser ses tourmentes et profiter pleinement de chaque instant, de sorte que les pensées négatives ne soient plus qu'une légère brise qui souffle parfois, pour rappeler d'être heureux.
Autour de moi, les tristesses ne font qu'accabler mon âme, plus qu'elle ne l'est déjà. Trop. Et je ne le dis pas.
Âmes sensibles qui vivez en ce monde, n'oublier pas, quand la nuit viens à vous, de penser à cette brise, qui souffle doucement.


Ah comme j'aimerai lui dire...!

11 juillet 2006

Je ne suis qu'une Ombre et, vous qu'une Clarté...

Je lui vole des mots, si chers, si chère à mon coeur.
Petite fille, une petite poupée. Elle est attendrissante.
Ses peurs, elle panique, elle s'affole. "Rassure-moi".
Je la prend dans mes bras et je la berce doucement.
Alors ses yeux se ferment, ses inquiétudes s'effacent et laissent place au sourire, pour un instant.
Une petite poupée qui brode avec les mots.
Elle se pique, novice et le papier rit de ses jeux.
Polysémie, polysemie...
J'aimerai trouver un mot qui dise tout, son mot à elle.
Petite poupée.

25 juin 2006

Ecarlate ou rouge sombre...

Je sombre dans une image rouge et le monde devant moi s'enfuit.
Mais c'est moi qui me suis arretée et lui continue, imperturbable.
Une goutte coule sur mon visage. Mais la lumière ne la traverse pas;
elle est rouge. Présage coloré de la destruction...
D'un doigt, je peints mes lèvres anémiques de ce sang écarlate.
Image antithétique d'un visage cadavérique qui reprend des couleurs grâce au sang qui coule...
La première fois que j'ai senti le sang sur mon visage, j'ai pleuré. Sans doute les circonstances.
Cela ne m'arrive jamais et pourtant ces jours-ci...
Comme si mon corps savait que mon esprit ne veut pas dépasser les étapes.
Inanimée devant le destin.
Ainsi que le temps, mon sang continue de couler.
Mais il s'arrêtera.



Ma tête...

15 juin 2006

Etoile et des Poussières...

Je me demande où est ce coeur, que j'ai si longtemps caché.
Je me demande où est ce coeur, que j'ai si longtemps ignoré.
Je me demande où est ce coeur, que j'ai voulu tuer
pour entraîner dans sa fin tous les malheurs, tous les souvenirs.
Je me demande si dans son tombeau, il persiste quelques éclats du passé.
Des fragments, un puzzle à reconstituer.
Je me demande si, ensevelis à ses côtés, les sentiments daigneront revenir
Et s'emparer de mon être, de mon corps.
Peut être faut il d'abord que je vienne m'asseoir près de lui,
Que je décore sa tombe...
Mais il faut d'abord dépoussierer pour que jaillisse la lumière
Et pour le purifier...

Quelle couleur, quelle forme, quelle odeur, quelle... Comment est ce coeur que j'ai oublié?
Oh mon Amour, viens éclairer mes pales journées et occuper mes nuits angoissantes.

14 juin 2006

Une gorgée

C'est un petit verre à peine grand comme ma main. Un petit verre charmant au liquide liquoreux. Une robe si belle qui scintille au soleil. Mais ce n'est que la lumière vulgaire d'une lampe, celle de mon bureau.
La courbe parfaite du verre, décoré de lettres d'or et ce son presque divin qui s'en échappe au contact de mes doigts. Il repose, charmant sur la table, un bureau, pas charmant du tout.
Une moue de petite fille. Et je ne me rappelle même pas de ma première gorgée de bière. Celle qui vous laisse un goût nouveau et que l'on n'aime pas toujours.
Je ne me rappelle rien. Les souvenirs me sont trop pénibles pour y retourner.
J'ai là un petit verre charmant. Il sourit l'objet, il se moque.
C'est l'alcool qui le libère.
Évidemment, toi, plus tu vieillis, plus tu embellis et plus l'on t'aime.
Mais il n'y a pas de ol dans mon nom.
J'aurai pus m'appeler Carole, que rien n'aurai changé. Et déjà, je suis nostalgique.
Il m'arrive même d'être pire que cela.
Le dégoût que m'inspire la vie, ce goût plus du tout nouveau que je n'aime pas toujours.
Il n'y a même pas de bulles.

Parfois j'oublie que ce charmant petit verre pourrait se casser.

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