27 juillet 2006
Soupire
Violence. Il a coupé mon souffle, en un geste.
La seconde suivante était l'éternité. Immergée dans une dimension à faible pesanteur. Une partie de moi s'est noyée. Apercevoir le monde, au ralentit. Et la vague passe.
L'air chasse l'eau de la stupeur de mes poumons.
Le bruit d'un être tétanisé par la peur.
Tout peu basculer en une seconde.
Je respire à nouveau, avec difficulté.
Mais cet air m'étouffe et m'emprisonne.
L'eau veut s'enfuir par mes yeux, mais je ne veux pas lui offrir cette joie.
Qu'elle s'évapore, l'onde perfide.
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